
Un an après le meurtre de Lilian Dejean, des hommages. Le 8 septembre replonge les proches et collègues de Lilian Dejean dans une profonde tristesse. Un an plus tôt, ce père de famille, employé municipal, était abattu à Grenoble à la suite d’un accident de la route alors qu’il tentait d’empêcher un délit de fuite. Ce lundi, un temps de recueillement était organisé, tandis que débute la réalisation d’une deuxième fresque lui rendant hommage. Il reste aujourd’hui dans la mémoire de toute une population. Son visage rayonne déjà sur un mur du marché de l’Estacade. L’œuvre avait été réalisée cet été pour ne pas oublier son sourire qui illuminait le quartier.
Rentrée 2025 : la Défenseure des droits réitère ses recommandations pour la réussite de tous les élèves. Lors de la rentrée scolaire 2025, la Défenseure des droits dresse un bilan préoccupant des obstacles qui entravent encore la réussite éducative des jeunes. Malgré les promesses d’égalité, de nombreux dysfonctionnements persistent dans le système éducatif français, depuis l’orientation au lycée jusqu’aux conditions d’apprentissage, en passant par l’inclusion des élèves en situation de handicap. Ces difficultés structurelles compromettent l’accès effectif à l’éducation pour tous et appellent des réformes en profondeur pour garantir le droit fondamental de chaque enfant à une scolarité réussie.
La surveillance des PFAS dans les stations d’épuration précisée. Arrêté du 3 septembre 2025 relatif à l’analyse de substances per- et polyfluoroalkylées dans les eaux en entrée et sortie de stations de traitement des eaux usées urbaines. Les analyses demandées par ce nouvel arrêté ont pour but d’améliorer les connaissances disponibles, en complément des campagnes RSDE (Recherche de substances dangereuses dans l’eau) existantes de surveillance de 96 micropolluants (dont un PFAS) dans les eaux des stations d’épuration. A noter aussi qu’un décret relatif aux modalités de mise en œuvre de la trajectoire nationale de réduction globale s’agissant des rejets aqueux de substances per- et polyfluoroalkylées (PFAS), des installations industrielles est paru ce 9 septembre.
Le bon usage des produits de santé. Un rapport de la Cour des comptes du 5 septembre 2025.Les produits de santé, entendus comme les médicaments et dispositifs médicaux à usage individuel, sont prescrits et dispensés aux patients afin d’établir un diagnostic ou les soigner. En 2023, près de 15 000 références de médicaments étaient prises en charge par l’assurance maladie. Les dispositifs médicaux, eux, constituent un vaste ensemble de produits très hétérogènes comprenant par exemple les pansements, les fauteuils roulants et les seringues. La notion de « bon usage » recouvre dans ce rapport une triple dimension. La première est celle de l’utilisation effective des produits de santé et correspond aux produits prescrits, dispensés et remboursés, mais détruits sans être utilisés. La deuxième est celle de la conformité de la consommation d’un produit de santé aux recommandations sanitaires. La troisième concerne l’efficience de la consommation des produits de santé en termes de rapport qualité/prix. La notion de « bon usage » retenue ici dépasse donc largement l’acception courante d’absence de « gaspillage ».
Le serpent de mer de la reconnaissance faciale. En mai dernier, le gouvernement a lancé un groupe de travail visant à légaliser la reconnaissance faciale en temps réel. Loin d’être une surprise, cette annonce s’inscrit dans une suite de propositions émises par les plus hautes instances de l’État, en lien avec des acteurs industriels et scientifiques. La Quadrature du net publie une tribune de Félix Tréguer, adaptée d’un texte publié initialement sur AOC qui estime que la reconnaissance faciale est incompatible avec les formes de vie démocratique. Félix Tréguer est chercheur, membre de La Quadrature du Net et auteur de «Technopolice, la surveillance policière à l’ère de l’intelligence artificielle (Divergences, 2024) ».
Accessibilité : une boîte à outils pour faciliter les démarches des élus locaux. La loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances ou « loi Handicap » est le fondement des obligations en matière de normes d’accessibilité et d’inclusion en France. Les élu-es locaux, sont des acteurs essentiels dans sa mise en œuvre. Mais la dispersion de l’information est un obstacle à la mise en accessibilité des équipements et des services publics. Mise en place d’une plateforme qui centralise toutes les ressources nécessaires. Pensée comme une plateforme numérique de ressources, la boîte à outils met à disposition les références réglementaires et techniques ; des guides méthodologiques pour mettre en œuvre des projets accessibles ; les dispositifs d’accompagnement disponibles ; les aides financières mobilisables ; des exemples inspirants issus de collectivités déjà engagées.
La marche et le vélo parées de toutes les vertus par l’Ademe. Trois nouvelles études présentées par l’Ademe le 10 septembre 2025, confirment l’impact réel de la marche, du vélo et même du covoiturage sur la décarbonation des mobilités et un air plus pur. L’agence insiste sur les multiples vertus des deux premiers modes de déplacement, au bénéfice du commerce local, de la santé et de l’économie en général. Comme quoi la piétonisation des centres-villes est bonne pour le commerce comme la gratuité des transports en commun comme le déclarent des commerçants de Grenoble.